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Malaria N° 9 - Introduction


MISSION DE LA 3ème CONFERENCE PANAFRICAINE SUR LE PALUDISME
Y. Dutheil


Je propose qu'ensemble, nous fassions reculer le paludisme. Il ne s'agit pas d'un nouveau programme " vertical ", mais de la mise en place d'une nouvelle approche s'appuyant sur l'ensemble du secteur de la santé pour combattre cette maladie ". Ce projet prioritaire que Gro Harlem Brundtland, la nouvelle directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, se propose de mettre en œuvre dès sa prise de fonction, le 21 juillet prochain, s'inscrit dans la ligne du partenariat créé depuis 1994, en Afrique même, par les Conférences africaines sur le paludisme. Ces réunions permettent en effet aux représentants de l'ensemble des secteurs de santé africains en charge de la lutte contre le paludisme de partager leurs analyses et leurs stratégies, et de coordonner leurs efforts.

HISTORIQUE

Il y a cinq ans, constatant que les chercheurs et les autorités de santé des pays africains ne disposaient d'aucun réseau d'échanges scientifiques sur le paludisme à l'échelle du continent, SmithKline Beecham International a décidé d'organiser une conférence biennale leur permettant d'échanger leurs expériences. En 1994, la première Conférence africaine sur le paludisme a accueilli les représentants de 26 pays africains anglophones et francophones à Victoria Falls (Zimbabwe). En 1996, la deuxième Conférence a réuni les participants de 32 nations africaines à Dakar (Sénégal). La troisième Conférence, qui s'ouvre le 21 juin 1998 à Nairobi, regroupe les participants de 32 pays d'Afrique. Pour la première fois, des représentants de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), de la Banque Mondiale et de l'Organisation de l'Unité Africaine (O.U.A.) se joignent à leurs travaux.

OBJECTIFS

La troisième Conférence africaine sur le paludisme va permettre aux responsables africains qui sont en première ligne dans la lutte contre le paludisme : De discuter de l'application de la nouvelle initiative O.M.S./Banque Mondiale sur le contrôle à long terme du paludisme en Afrique. D'échanger leurs analyses scientifiques en matière d'épidémiologie, de stratégies thérapeutiques, de prévention et de mise en œuvre de programmes nationaux de lutte contre le paludisme. D'étudier les possibilités d'établissement de coopérations multinationales sud-sud en matière de recherche, de formation ou de mise au place d'infrastructures. De développer des contacts permanents avec leurs homologues africains. Au delà de la Conférence, la notion de réseau, à laquelle contribue depuis 1995 la revue scientifique " Malaria " publiée par SmithKline Beecham, tirera profit d'échanges via le courrier électronique et Internet. De mettre solennellement - en particulier grâce aux médias - le paludisme sur l'agenda politique des institutions et des pays donateurs, afin d'augmenter les financements disponibles pour la recherche et le développement de nouveaux traitements et vaccins.


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Pages maintenues par Dr. Stéphane DUPARC - Octobre 98