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Malaria N° 7 - Sujet N° 6


CHIMIORESISTANCE DE PLASMODIUM FALCIPARUM AU CONGO, RESULTATS DE L’ENQUETE MENEE EN 1996 A BRAZZAVILLE
B. Carme, M. Ndounga, A.M. Kissila, A. Mbitsi, G. Samba & B. Tsika


RESUME
On ne relève aucune variation significative du taux et du niveau de chloroquino-résistance(CQR) de Plasmodium falciparum aussi bien in vivo qu’in vitro, au cours des enquêtes réalisées à Brazzaville dans des conditions techniques et sur des populations comparables en 1986-87, 1990, 1993 et 1996. Dans la capitale du Congo, le niveau de CQR reste modéré en 1996 même si le pourcentage d’enfants semi-immuns encore parasitémiques à J7, mais asymptomatiques, est relativement élevé (épreuve in vivo simplifiée, 25mg/kg répartis sur 3 jours). En effet, aucun cas de résistance de type R3 ne peut être suspecté sur 46 tests ; les charges parasitaires (Pf/µl) à J7 et surtout dès J2 sont très faibles. La quinine conserve une bonne efficacité in vivo (25mg/kg/j) bien qu’une souche sur 5 ait une CI50 relativement élevée selon le test de maturation in vitro mis en jeu ; sans variation notable cependant depuis 1990. A noter l’absence de corrélation entre ces CI50 et les temps moyens de défervescence et de négativation de la parasitémie au cours des 3 premiers jours du traitement. Plasmodium falciparum reste très sensible in vitro à l’Halofantrine.

MOTS-CLES : Paludisme, P. falciparum , Chimiorésistance, Chloroquine, Quinine, Halofantrine, Tests in vivo, Tests in vitro, Congo


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Pages maintenues par Dr. Stéphane DUPARC - Septembre 97