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LE PALUDISME EN ANGOLA. (BREVE ANALYSE DE LA SITUATION)
Balbina Ventura Félix
RESUME
En Angola, le paludisme se manifeste sous une forme endémique et représente la première cause de morbi-mortalité parmi les maladies transmissibles les plus fréquemment signalées.
La situation épidémiologique s'est aggravée puisque, d'une moyenne de 286.000 cas par an au cours de la décennie 1970, on est passé à 864.000 dans la décennie 1980 et à plus de 679.000 par an en moyenne au cours des 5 dernières années.
En même temps, on a observé une augmentation considérable des cas graves et aussi, depuis 1984, des cas de résistance à la Chloroquine. Toutefois, par manque d'études systématiques, il est difficile de connaître à l'heure actuelle le degré réel de résistance aux antimalariques et aux insecticides. Depuis 1982, le Programme National de Contrôle du Paludisme a fonctionné de façon irrégulière, étant donné la stricte dépendance de son financement par des agences extérieures et en raison de l'instabilité socio-politico-économique à laquelle le pays doit faire face.
Les mesures de contrôle en cours et la stratégie de mise en oeuvre du Programme sont élaborée en fonction de la disponibilité de fonds du moment. Elles sont établies de façon générale pour tout le pays, alors que des stratégies spécifiques régionales devraient être établies sur la base du niveau d'endémicité observée.
Dans cette publication, nous avons essayé de présenter une brève analyse de la situation épidémiologique actuelle du paludisme et de l'évolution du Programme National de Contrôle du Paludisme, en vue d'identifier les zones où la stratégie courante doit être révisée afin de l'adopter à la situation socio-économique.
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