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Malaria N° 9 - Sujet N° 11


POLITIQUE PHARMACEUTIQUE POUR LE TRAITEMENT DU PALUDISME
A.K. Khare


RESUME
Le paludisme est responsable d'une morbidité et d'une mortalité importantes dons les pays en voie de développement. Cette maladie impose la mise en oeuvre d'un traitement rapide et approprié. Bien que l'antipaludique idéal se fasse encore attendre, certaines orientations générales peuvent être utiles.

Nous proposons que tous les cas de paludisme non à P. falciparum et tous les cas de paludisme à P. falciparum sensibles à la chloroquine soient traités à la chloroquine par voie orale, ou parentérale si le patient vomit fréquemment.

La chloroquine ne doit pas être le traitement de première intention dans les régions où l'on sait que P. falciparum est résistant à la chloroquine. La chloroquine ne doit pas être utilisée pour traiter les sujets immunodéficients, le paludisme cérébral, le paludisme aigu sévère chez la femme enceinte ou les poussées de paludisme après un traitement prophylactique par chloroquine. Le dichlorhydrate de quinine et l'association suffadoxine-pyriméthamine (Fansidar®) semblent être les traitements de choix dans ces situations. Si l'on ne dispose pas de quinine, la quinidine peut constituer une alternative. En cas d'allergie aux sulfamides ou de résistance aux antimétabolites, la tétracycline ou la doxycycline sont des alternatives au Fansidar®.

Les alternatives à la quinine sont la méfloquine, l'halofantrine et l'artémisinine et ses dérivés, qui peuvent être utilisés pour traiter le paludisme résistant à la chloroquine. Nous discuterons des principaux régimes thérapeutiques faisant appel à ces agents, et de leurs limites.

L'efficacité et la tolérance des différents traitements seront également discutées.


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Pages maintenues par Dr. Stéphane DUPARC - Octobre 98