3ème CONFERENCE PANAFRICAINE SUR LE PALUDISME
3rd PANAFRICAN MALARIA CONFERENCE


Conference PanAfricaine

4ème SESSION SCIENTIFIQUE
PRISE EN CHARGE DES CAS

SCIENTIFIC SESSION N°4
CASE MANAGEMENT


POLITIQUE PHARMACEUTIQUE POUR LE TRAITEMENT DU PALUDISME
A.K. Khare

RESUME

Le paludisme est responsable d'une morbidité et d'une mortalité importantes dons les pays en voie de développement. Cette maladie impose la mise en oeuvre d'un traitement rapide et approprié. Bien que l'antipaludique idéal se fasse encore attendre, certaines orientations générales peuvent être utiles.

Nous proposons que tous les cas de paludisme non à P. falciparum et tous les cas de paludisme à P. falciparum sensibles à la chloroquine soient traités à la chloroquine par voie orale, ou parentérale si le patient vomit fréquemment.

La chloroquine ne doit pas être le traitement de première intention dans les régions où l'on sait que P. falciparum est résistant à la chloroquine. La chloroquine ne doit pas être utilisée pour traiter les sujets immunodéficients, le paludisme cérébral, le paludisme aigu sévère chez la femme enceinte ou les poussées de paludisme après un traitement prophylactique par chloroquine. Le dichlorhydrate de quinine et l'association suffadoxine-pyriméthamine (Fansidar®) semblent être les traitements de choix dans ces situations. Si l'on ne dispose pas de quinine, la quinidine peut constituer une alternative. En cas d'allergie aux sulfamides ou de résistance aux antimétabolites, la tétracycline ou la doxycycline sont des alternatives au Fansidar®.

Les alternatives à la quinine sont la méfloquine, l'halofantrine et l'artémisinine et ses dérivés, qui peuvent être utilisés pour traiter le paludisme résistant à la chloroquine. Nous discuterons des principaux régimes thérapeutiques faisant appel à ces agents, et de leurs limites.

L'efficacité et la tolérance des différents traitements seront également discutées.


DRUG POLICY FOR TREATMENT OF MALARIA
A.K. Khare

SUMMARY

Malaria is responsible for significant morbidity and mortality in developing countries. Instituting oppropriate therapy without delay is mandatory. Although ideal drug for malaria is yet to come, some general guidelines may be helpful

It is proposed that non-falciparum malaria and chloroquine sensitive falciparum malaria should be treated with chloroquine by mouth or by injection if patient has repeated vomiting.

Chloroquine should not be the drug of choice in areas where falciparum is known to be chloroquine resistant. Chloroquine may not be used to treat non-immune persons, cerebral malaria and acute severe malaria in pregnancy or when malaria has broken out of chloroquine prophylaxis. Quinine dihydrochloride and sulphadoxine-pyrimethamine (Fansidar®) appears to be drug of choice in these situations. Where quinine is unavailable, quinidine may be used as an alternative. If patients are allergic to sulfonamides or antimetabolite resistance is common tetracycline or doxycycline are alternatives to Fansidar®.

Alternatives to quinine include mefloquine, halofantrine and artemisinin and it's derivatives which may be used to treat chloroquine resistant malaria. Common therapeu- tic regimen employing these drugs and their limitations will be discussed.

Efficacy and safety of different treatment modalities will be discussed.


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Pages maintenues par Dr. Stéphane DUPARC - Octobre 98