3ème CONFERENCE PANAFRICAINE SUR LE PALUDISME
3rd PANAFRICAN MALARIA CONFERENCE


Conference PanAfricaine

4ème SESSION SCIENTIFIQUE
PRISE EN CHARGE DES CAS

SCIENTIFIC SESSION N°4
CASE MANAGEMENT


DEVELOPPEMENT D'UNE POLITIQUE THERAPEUTIQUE ANTIPALUDIQUE
J.J.W. Wirima

RESUME

INTRODUCTION

Avant 1984, le paludisme non compliqué était traité, au Malawi, par une dose unique de chloroquine (10 mg/kg). En 1983, des cas d'échec clinique et parasitologique du traitement ont commencé à être observés dans ce pays.

REACTION

Le Comité National de Lutte contre le Paludisme a été constitué en 1984. Des études sur l'efficacité des antipaludiques ont été menées avec la chloroquine (à différentes doses), l'halofantrine, la quinine, la sulfadoxine/pyriméthamine (SP) et la méfloquine.
La politique nationale initiale conseillait l'administration de chloroquine à la forte dose de 25 mg/kg, en trois jours, pour les cas de paludisme non compliqués et la quinine pour les cas sévères.
Une surveillance continue de ces médicaments a fait apparaître une résistance croissante à la chloroquine, même à forte dose, tandis que la réponse à la SP restait favorable.
En conséquence, le Malawi est devenu (en 1993) le premier pays à passer de la chloroquine à la SP comme traitement de première intention du paludisme non compliqué - la quinine restant le traitement de choix du paludisme compliqué.
Des résultats seront présentés pour étayer les affirmations précédentes.


DEVELOPMENT OF AN ANTIMALARIAL DRUG POLICY
J.J.W. Wirima

SUMMARY

INTRODUCTION

Prior to 1984 treatment of uncomplicated malaria in Malawi was with a single dose of chloroquine at 10mg/kg. By 1983, clinical and parasitological failures began to be noticed across the country.

RESPONSE

The Na tional Malaria Control Committee was formed in 1984. Drug efficacy studies were undertaken with chloroquine at various doses, halofantrine, quinine, SP and mefloquine.
Initial national policy recommended chloroquine at the higher dose of 25mg/kg divided over three days for an uncomplicated malaria and quinine for severe malaria.
Continued monitoring of these drugs revealed increasing level of resistance to chloroquine even at the higher dose while the response to SP remained favourable.
Malawi, therefore, became the first country in 1993 to switch from chloroquine to SP as a first line drug for the treatment of non-severe malaria. Quinine remained the drug of choice for complicated malaria.
Data will be presented to support the above statements.


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Pages maintenues par Dr. Stéphane DUPARC - Octobre 98