CHIMIOPROPHYLAXIE ANTIPALUDIQUE EN AFRIQUE
M. Kombila & A. Same-Ekobo
RESUME
L'emploi généralisé des agents antipaludiques à titre prophylactique, avec l'inévitable mauvaise observance que cela comporte et le sous-dosage qui en résulte, a favorisé la pression de sélection nécessaire à l'apparition de résistances à de nombreux médicaments, surtout aux Amino-4-quinoléines, au proguanil et à la pyriméthamine. Il a également conduit à affaiblir l'immunité acquise et par conséquent à augmenter les cas de paludisme sévère. Dans ces conditions, seules certaines personnes doivent suivre une chimioprophylaxie et de nouveaux agents de ce type sont nécessaires pour prévenir le paludisme à Plasmodium falciparum dans les régions où la chloroquine, la pyriméthamine ou le proguanil ne sont plus efficaces.
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